Du 21 mars au 4 avril 2016 : Mission et le Bentsen Rio Grande Valley State Park.

Bon, avant de poursuivre le récit des Aventures, il faudrait bien reprendre notre retour côté devinettes. De plus, l'un de nos fidèle lecteur frôlant la crise cardiaque à chaque ouverture du blog, la photo d'ouverture fut rapidement changée pour éviter une lourde perte dans le lectorat !

 

Bon les divinettes à Pierrôt:

 

Il y a un châssis de remorque à double essieu au fond, un réservoir à eau chaude à gauche et la carcasse d'un très ancien frigo à l'avant.

Celle-là, personne ne s'est même essayé ! Un Plymouth Suburban 1969, si ce n'était pas un station-wagon, ce serait un Gran Fury !

 

 

 

Combien ? Nous avons compté 60 pattes donc 15 bébés mais les deux Loulous, quelques jours auparavant, en avaient dénombré plus d'une trentaine.

 

Reprenons maintenant le fil de nos Aventures:

 

Grâce à notre Texas Park Pass, nous pouvons aller et venir à tous les jours au Betsen Rio Grande Valley State Park qui se trouve juste au bout de notre rue, à une dizaine de minutes en vélos pépère. Selon nos observations, ce Park a déjà offert des sites de camping pour VR dans un passé lointain mais les nombreux Resorts privés ont pris le relais. Il ne reste que du camping sauvage en tente au Bentsen.

 

Quand les Border Patrols ne suffisent plus à la tâche !

 

 

On y va pour marcher, pédaler, voir les oiseaux, agacer les Border Patrol et tester notre chasse-moustiques ! Ne partez pas sans lui. Bien que le Park ne soit pas des plus grands, chaque visite nous permet d’apercevoir quelque chose de nouveau. Un après-midi nous avons même découvert le secret des Rangers du Park pour attirer la faune ailée ; un peu de beurre de pinotte et le tour est joué, ça se précipite sur les mangeoires.

 

Le geai vert, toujours fascinant à observer.

L'Oriole de Baltimore, en route vers sa maison dans le Nord.

Un autre amoureux du beurre de pinotte !

 

Pour observer discrètement les volatiles !

Du haut de la Tour des Aigles !

Mais qu'ossé ça là-bas ?

Juste du côté mexicain, une espèce de domaine sur les rives du Rio Bravo, vive Google Earth !

Il y en a partout.....des coyotes aussi !

Authentique serpent à sonnette !

Euh ! Z'auriez pas vu un lapin passer ?

Non, la photo n'est pas floue, c'est la sonnette qui bougeait !

 

 

 

Si pédaler est votre truc, il y a aussi une piste cyclable qui part du Bentsen SP et se dirige vers l’Est.  Pour les vrais maniaques, vous pouvez aussi vous mettre copain avec Fabien du site # 22. Un vétéran des Forces Armées canadiennes domicilié à Moose Jaw, Saskatchewan et ayant conservé un français impeccable. Ce dernier et ses copains, tous âgés de plus de 65 ans s’amusent à pédaler des circuits de 120 à 160 km par jour à une moyenne de 30 à 40 km/heure, des machines ! Ils ont d’ailleurs bêché à six l’autre jour et Fabien est tout fier de nous exhiber ses blessures de guerre.

 

Le long d'un canal d'irrigation.

 

 

Pour nous, la plus longue sortie sera de 27 km en 2h30 mais nous permettra de découvrir la Betsen-Mission Trail qui, à son extrémité Est, recèle un drôle de secret. Sur une cinquantaine d’acres, au travers des mesquites et des cactus, serpentent de nombreuses pistes de vélos tout-terrain. Je dirais bien vélos de montagnes mais les montagnes sont assez rares dans ce coin-ci !

 

Oui, de tous petits sentiers bien tortueux, avec diverses cotes de difficulté, mettant vos réflexes à l’épreuve. Tu rates une courbe et tu te prends le cactus à palettes plein les dents ou encore, le petit arbre chétif en pleine fourche et ici, je ne parle pas de la fourche avant du vélo.

 

Ouch !

 

 

Lorsque j’avais 9-10 ans, nous habitions Greenfield Park et, pas loin de la maison, se trouvait un petit terrain vague et boisé où nos va-et-vient cyclistes avaient tracé deux pistes, seulement deux ! On pouvait y rouler durant des heures et avoir l’impression que ce petit terrain état aussi vaste que le Jardin Botanique. Je n’ose imaginer le plaisir qu’on aurait eu dans ces sentiers. Je crois que nos photos auraient parues régulièrement sur les pintes de lait !

 

 

Cet endroit se nomme ; les courbes de Barbie !

 

Si nos villes avaient des terrains semblables, les jeunes d’aujourd’hui auraient les pouces moins gros et les chevilles plus fortes !

 

La randonnée se termine de façon cocasse lorsque le Pierrôt décide de revenir par les rues environnantes. Le problème survient lorsque Google maps t’indique la présence d’une rue qui n’en est pas une. Il a donc fallu remonter sur la Business 83, la traverser puis tenter de rejoindre la Bentsen en coupant au travers les quartiers résidentiels.

 

Si les américains achètent leurs chiens en paquet de trois chez Costco (dixit le faux beau-frère), nous pouvons affirmer que les hispanophones les achètent à deux pour un au Dollar Store, il y en a partout (des chiens comme des Dollar Store) et, comme prévu, ce sont les plus petits qui japent le plus.

 

Tout va bien pour les chiens derrière les clôtures mais là, c’est un roquet noir en liberté qui semble en vouloir aux mollets de Sylvie qui pédale de plus belle en laissant échapper quelques mots appris à l’église dimanche dernier. C’est toutefois l’apparition d’un mélange de berger allemand avec un braque allemand qui lui donne des sueurs froides, surtout qu’il est suivi par un autre pitou, tout aussi laid, aussi gros et aussi jappeux que le premier.

 

Le Pierrôt, vous le connaissez, il est assez brave pour aller flatter un alligator alors, deux clébards, pffff, de la petite bière !!! Je me laisse donc doubler par Sylvie puis effectue un 180 degrés pour foncer sur les deux molosses qui hésitent un peu, une telle réaction ne leur étant pas familière. Mais, c’est lorsque je me mets à tourner autour d’eux en vélo en jappant à mon tour qu’ils n’y comprennent plus rien et abandonnent la partie. Chien qui jappe ne mord pas mais faut quand même pas rendre de chance ! On s’excuse pour le manque de photos.

 

Retour au terrain avec deux pamplemousses directement de l’arbre. On en ouvre un que l’on déguste immédiatement tandis que l’autre sera servi au déjeuner. Chez nous, on a l’habitude de sucrer les pamplemousses mais pas ici ; vous cueillez, vous coupez en 8 et vous plongez les dents dans le quartier sans additifs !