9 septembre 2020 : Aiguebelle, On recanote le lac Patrice.

 


 

La dernière fois, nous avions loué le canot et n’avions eu à transporter que les avirons et les vestes. C’est probablement la raison pour laquelle nous n’avions aucun souvenir du sentier entre le stationnement et la mise à l’eau. Nous allions payer cruellement cette carence !

Il faut préciser que la route pour s’y rendre est assez cahoteuse. Plus adaptée aux 4x4 ou aux Subarus qu’à un  TG-3 même dotée de la meilleure volonté au monde. On parle donc d’un trajet de 45 à 60 minutes sur route non pavée. Donc, rendu, t’as pas idée de t’en retourner sans au moins en profiter.

 

Oui, oui, 150 mètres comme ça !

 

 

L’avantage de posséder un OT-146 en polycarboquelque chose est qu’il est pratiquement indestructible. Devant un sentier rocailleux, boisé et glissant, le Pierrôt  prends une décision irrévocable et charge le canot directement dans le stationnement; avirons, veste, batterie, moteur, support, la totale ! Puis, à l’aide des sangles qui, habituellement, retiennent OT-146 sur le toit de TG-3, le Pierrôt s’harnache comme un vieux bœuf et arrache la charge, direction le lac, tandis que Sylvie s’occupe à maintenir le tout dans l’alignement du sentier. Comme le tout descend assez abruptement, la tâche en est plus aisée. Ce n’est que 150 mètres plus loin que nous pourrons  crier victoire !

  

Nous y avons passé la journée au complet, au point de mettre la batterie à plat ! Celle de l’appareil photo, pas celle du moteur ! Bien que pratique pour couvrir de longue distance, il devient rapidement encombrant aussitôt que l’on rencontre une quelconque végétation aquatique ou que l’on longe les rives du lac. On avironne donc plus souvent qu’on se motorise.

 


Ce fut une journée enchanteresse que nous passâmes sur le lac, malgré une couverture nuageuse mur à mur, aucune goutte de pluie n’est venue troubler notre quiétude. De plus, aucune embarcation n’est à louer présentement, gracieuseté COVID. On ne risque donc pas d’avoir des concurrents sur le lac.

 

Nous n'avons conservé que 38 photos de ces paysages, on vous livre les plus beaux selon nous. La preuve qu'on peut faire de beaux clichés même sans soleil !

 









 

 

C’est bien beau et agréable comme journée mais vous devez déjà vous imaginer, à un moment, au final, il a fallu payer !

 

Pas question de tout embarquer cette fois, c’est en montant tout au long et le canot est toujours plus lourd à la fin de la journée qu’au début. Allez savoir pourquoi !!!

 

On remonte donc le moteur et la batterie séparément. J’arrive en haut avec les bras un peu plus long qu’au départ. On redescend et remonte le support, le pique-nique, les vestes, les avirons. Ce n’est qu’au troisième voyage qu’on ressort les sangles, une pour chacun question de tirer en tandem ! Et finalement, ce fut plus facile qu’appréhendé !

 

Reste à remettre OT-146 sur le toit, l’attacher puis reprendre la route pour arriver au terrain à la brunante. Je sens que l’on va bien dormir ce soir !

6 commentaires:

  1. Franchement, un simple merci pour les photos... après tant d'efforts de votre part. Alors je reviens vous féliciter d'avoir fait tout ce trajet, et même si on sent que ce fut un réel plaisir, même si je sais que vous êtes encore jeunes!!!!! vous avez toute mon admiration.

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    1. J'avoue que cela faisait longtemps que je n'avais pris de si belles photos, merci. Pierrôt

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  2. Oui, les photos sont magnifiques. Ça valait les efforts déployés pour s'y rendre. Profitez-en car dans 10 ans, vous n'aurez plus l'énergie pour un tel périple, fois d'une septuagénaire qui a connu ses heures de gloire dans le passé.

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    1. Foi de moi-même, je trouve que la septuagénaire a encore pas mal de gasoline !

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