Le 7 septembre 2020 (Fête du travail) : Roquemaure, Rapide-Danseur et la famille.

 


 

Lever assez tard le temps que la fournaise fasse son œuvre et que la température extérieure se réchauffe un tantinet car la journée d’aujourd’hui est consacrée à une activité extérieure.

 

Le mercure se tient obstinément autour des 15°C, gros max, mais ce sont surtout les vents qui font sentir leur présence en brassant allégrement Forest, bien content de ne pas être sur la route.

 

Nous avions prévu faire quelques magasinage mais pas que c’était la Fête du Travail ! Les stationnements vides nous rappellent d’aller fêter nous aussi et de prendre ça easy!

 

 

 




Nous nous dirigeons donc vers  Roquemaure (un autre officier de Montcalm), pour aller marcher le marais Antoine. Activité très relaxe pour les non-athlètes que nous sommes. Le marais se divise en deux parties, Nord et Sud, séparé par la rivière…….Antoine ! Assez simple à trouver.

 

Nous sommes bel et bien en  territoire agricole.


 

 

Côté Sud, en passant par Gallichan et Roquemaure : Nous  sommes accueillis par de grands cris d’oiseaux s’ébattant dans la prairie. Mais, non, c’est impossible mais pourtant! Alors que nous avions toujours pensé que les grues du Canada nichaient exclusivement dans la partie sud du Manitoba, nous en avons une bonne vingtaine qui s’envole à notre approche.

 

 

 




 

 

Une petite marche d’à peine 1 kilomètre nous amène ensuite sur les rives du marais Antoine où de nombreux canards, sarcelles et branchus, sont réunis. Le fort vent fait onduler le foin du rivage.

 

Une mer de foin des marais.

 

Toc-toc-toc, il y a quelqu'un ?






 

Au milieu du sentier, l’on découvre les déjections (caca) d’un nounours, rappel que nous sommes en milieu sauvage. Des céréales ou une quelconque mixture offerte par des chasseurs confiants ?

 

Un ours végétarien !

 

 

Nous reprenons la voiture et repassons par Roquemaure pour nous rendre au secteur Nord. Nous en profitons pour nous rendre au camping municipal situé sur les rives du lac Abitibi. Beau camping, à visiter assurément en période post-COVID.

 

Sur le lac Abitibi, les moutons sont rois. Vraiment pas le temps de mettre la chaloupe à l’eau. Même le Titanic y connaitrait une fin dramatique et ce, même sans iceberg. C’est qu’ils sont grands les lacs abitibiens, le vent a de la place pour prendre son élan !

 


Sans commentaires !

 

 

D’ailleurs, ce même vent nous fera sentir sa force lors de notre marche du secteur Sud, un seul sentier d’une longueur de 1,5 km menant à une petite tour d’observation située à la lisière du bois et du marais, question d’observer sans effaroucher la faune. En prime, il y a sûrement du géo-caching à faire dans le coin !!!


 


 

 

Craaaaaaccccccccc ! Vite, ça vient d’où ? Un grand tremble vient de se fendre en deux et l’une des branches est à se frayer un chemin aux travers des branches de ses voisins ! Le vent vaincra et les deux parties de l’arbre se retrouvent maintenant au sol pour terminer leur vie d’arbre. Assez impressionnant pour la Sylvie qui n’a jamais entendu la chute d’un arbre !

 

Cela nous ramène à la fameuse question : S’il n’y a personne pour l’entendre, est-ce qu’un arbre fait du bruit en tombant ???

 

Hey le Pierrôt, tu veux une omelette AU champignon avec ta sandwich à LA tomate ?

Village Schtroumpf Abitibien !

 

 

Nous reprenons la route pour Duparquet où nous effectuons une petite visite chez un cousin de Sylvie établi à LaSarre depuis 1975, ayant quitté la Lotbinière natale pour aller enseigner en Abitibi et y fonder sa famille. C’est quand même plus agréable que de se rencontrer uniquement lors de funérailles ! Vous vous souvenez, faut aussi visiter les vivants !

 

Tiens, petit détour par Rapide Danseur pour immortaliser son église en pierre des champs et constater que le Lac Duparquet se vide dans le Lac Abitibi vers le Nord et la Baie James. On est ici à la ligne de partage des eaux. Le lac Duparquet, à cheval sur la ligne, se vide aussi vers le sud dans le lac Kanasuta jusqu’à la rivière des Outaouais.

 

Camping municipal de Rapide-Danseur.

Vraiment dommage. On aurait aimé !

Un bord de lac, du soleil, et le Pierrôt est heureux.




 

 

Retour au Complexe Équestre pour une autre nuit sans services. Faut quand même rentabiliser l’achat de deux batteries Big Red surtout que le Pierrôt a appris à les entretenir ! Elles devraient durer plus longtemps que l’ancienne paire, surtout si on y ajoute un panneau solaire !

 


 

 

 

 

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