6 septembre 2020 : Direction Nord vers LaSarre.

Avant de quitter le secteur de Rouyn-Noranda, nous effectuons une dernière visite à Victor, l'éléphant d'Évain devenu éléphant'eau !!!

Nous, on l'a connu ainsi !!!

 

LA PREUVE !!! Hélène, Jimmy et Mélanie !

 

 

On lui a fermée la bedaine et redressée la trompe pendant notre absence !  

 

 

Victor, devenu éléphant'eau !

 

Maintenant, direction Nord vers Duparquet et LaSarre. C’est ainsi que l’on apprend que la majorité des noms des municipalités de l’Abitibi furent nommés en l’honneur d’officiers ayant servi dans le régiment de Montcalm lors de la tristement célèbre Bataille des Plaines d’Abraham contre Wolfe.

 

C’est encore  l’or qui amène la création de Duparquet  vers 1930. La mine Beattie restera en opération jusqu’en 1956 et c’est l’ancienne cheminée qui est visible de tous les points de la ville et même plus loin. Vous êtes perdus sur l’immense Lac Duparquet, cherchez la cheminée, elle vous ramènera à bon port.

 

 






Voyez-vous la tite-face  ?

Perdus, cherchez la cheminée !


Si les régions de Val d’Or et Rouyn-Noranda doivent leurs développements aux ressources minières, les terres plus au nord se révélent plus généreuses en quantité et qualité de terres cultivables et c’est ainsi que les colons vinrent s’y établir dès 1912. Une deuxième vague suivit avec la Grande Dépression de 1929.

 

Bon, admettons que la plupart de ces endroits ne sont plus qu’une pâle copie de ce qu’ils furent jadis alors que la population, par village, avoisinait les 1500 à 2500 âmes! Par contre, dans le cadre de festivités soulignant leur Centenaire, la plupart des municipalités ont créé des parcs thématiques avec panneaux retraçant l’origine de leur patelin. Nous avons pris la peine de tous les lire pour nous en imprégner.

 

En règle générale, c’est le chemin de fer qui a déterminé l’emplacement des villages. Quelques colons débutèrent la construction d’une cabane en bois rond avec les arbres abattus pour défricher la terre. Ensuite vinrent les familles et le défrichage s’accentua. À un moment donné, il y eu un surplus d’arbres abattus et vinrent les scieries qui permirent aux colons de passer de la cabane en rondins à la maison en planches et madriers. Ce furent ensuite les récoltes, de plus en plus abondantes qui amenèrent silos à grains et machinerie, c’est ainsi que se construisit l’Abitibi.

 

 

Quand on leur dit d'embellir, ils embellissent !


La Rivière Dagenais qui mène au grand Lac Abitibi.


 

 

 

 

 

 

 

 

 

Notre première journée nous mène ainsi de Duparquet vers LaSarre où nous établirons notre campement derrière les estrades du complexe équestre, c'est permis. Il s’y trouve une prise d’eau pour faire le plein mais pas d’électricité. Heureusement que les nuits demeurent seulement fraîches mais non froides, vivement un coup de fournaise au réveil.

 


 

 

 

Une belle surprise !

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