Vendredi, 11 septembre 2020 : On fait un grand Tour en Abitibi-Est !

 


 

Normalement, il y a 19 ans exactement, tout le monde se souvient où il se trouvait en cette funeste journée du 11 septembre 2001, il faut se souvenir.

 

Nous partons aujourd’hui pour une grande tournée autour d’Amos, dans le sens des aiguilles d’une montre ! Ce n’est que dernièrement que j’ai découvert que le Maire d’Amos est un D’Astous ! On s’est promis une bière à notre prochain passage.

 

La secteur de La Morandière regorge de ponts couverts et c’est par quoi nous allons débuter notre tournée. Selon la littérature, il semble qu’un pont non protégé avait une durée de vie moyenne de 15 ans alors qu’un pont couvert et entretenu pouvait facilement tenir 100 ans. Ajoutez que la matière première était abondante et à portée de main et vous aurez compris le pourquoi du comment à moins que ce ne soit l’inverse !!!

 

Premier sur la liste : Le Pont de l’Orignal, pas très origignal comme nom ! Nommé ainsi car on y aurait aperçu un orignal. Vu ainsi, on pourrait probablement renommer  tous les ponts de l’Abitibi de ce nom !

 



 

 

Deuxième : Le Pont de la Chute pour lequel j’ai pris la peine de demander une correction à mon ami Google où il est plutôt nommé Pont des Chutes. En réalité, il s’agit même plus d’un rapide que d’une chute mais bon !

 


 

On est loin des chutes Niagara!  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Méchant Ti-Coune !!!
 

 

Troisième : Là, on a fait preuve d’originalité car le pont a carrément foutu le camp avec la débâcle du printemps, il a fallu le ramener à bon port ! Le Pont de l'Arche-de-Noé !






Arrêt à Champneuf pour admirer une fontaine. Les circuits des fontaines artistiques rassemblent 10 municipalités du territoire de la MRC Abitibi. Chacune propose une halte où les visiteurs sont invités à s’arrêter et à se reposer le temps d’admirer le travail d’artisans passionnés et de faire un souhait!

 

Champneuf, en hommage au Pont de la Chute.


La Morandière.


 

 

Direction Sud jusqu’à Barraute pour se diriger ensuite vers  LaCorne en empruntant la nouvelle route Québec-Lithium dont, vous l’aurez deviné, tient son nom d’une mine de….lithium. 

 



Immensité !

 

 

On se rend à LaCorne pour visiter le Dispensaire de la Garde qui retrace l’histoire des infirmières de village de l’Abitibi.


 


Souvenir !

 Malheureusement, probablement dû à la COVID-19, la garde devait être trop occupée et le dispensaire était fermé ! Nous nous sommes rabattu sur de magnifiques sculptures près de la petite école.

 






 

 

On remonte ensuite vers le Nord pour se retrouver à Saint-Marc-de-Figuery et sa miellerie de La Grande Ourse. Victoire, c’est ouvert ! Il y a longtemps que nous encourageons les mielleries locales, vive les abeilles !

 



La Fontaine de Saint-Marc-de-Figuery

 

 

Bon, on pensait pouvoir visiter le Musée de la Poste, mais non, maudite COVID-19. Plus de trace non plus du pensionnat autochtone de si sinistre réputation qui  s’y trouvait.

 


C'est fatiguant la COVID !!!


Ça peut être joli des fleurs en plastique !

 

 

On remonte donc vers Amos, la ville, pour faire le plein d’essence et poursuivre notre tournée vers Pikogan.

Vive Wikipédia : Pikogan est une réserve indienne de la Première Nation Abitibiwinni, une Première Nation algonquine, située au Québec au Canada. Elle est bordée par la rivière Harricana et enclavée dans la ville d'Amos. D'ailleurs, elle était autrefois appelée réserve d'Amos. Elle fut créée officiellement en 1956, population de 538 habitants en 2016.

Principal attrait : l’Église Sainte-Catherine de Pikogan.

 


 

Une exposition attire notre attention et nous nous y attardons quelques instants pour immortaliser le tout de façon à fournir notre fille Hélène en documentation autochtone spirituelle.

 


 

 

Nous atteignons maintenant Saint-Félix-de-Dalquier, la dernière destination prévue au programme de la journée soit la ferme Boréalait où nous fûmes accueillis comme des VIP ! C’est que :

On adore les vaches Jersey.

On demeure près de Bedford où se trouve le pendant Estrien de cette ferme. Leurs propriétaires respectifs ont fait leurs études ensemble.

On aime ça jaser avec le monde!

 


 


 

 

 

 

Il nous fait toujours plaisir d’écouter  les gens nous raconter leur histoire. C’est ainsi que nous apprenons l’histoire de cette ferme laitière, son évolution au travers de la passation des pouvoirs d’une génération à une autre et son orientation locale et environnementale.

 


 

 

Avis à nos si merveilleux  lecteurs, prenez toujours le temps d’échanger avec les personnes rencontrées sur votre chemin, c’est tellement enrichissant.

Pour terminer, la plupart d’entre vous connaissez assurément le lait 3,25 % ? Bon, maintenant le 2 %, un peu moins gras lorsque l’on prend de l’âge…..et de la bedaine. Le 1 % ? Celui qui goûte un peu l’eau ! Que diriez-vous maintenant d’essayer le 5% !!!!! C’est cela que l’on vend ici et, croyez nous, la différence se goûte dès la première gorgée !

 



 
Et ils ont du très bel équipement !!!

 

Nous reprenons la route en nous fiant à notre atlas papier pour nous ramener vers Forest.

On commence donc par aller au Nord jusqu’à Saint-Dominique-du-Rosaire.  On y découvre une halte routière où le dodo est probablement permis. Bon la route 109 passe juste à côté mais c’est gratuit.

 


 

 

On en profite aussi pour visiter un autre pont couvert, celui d’Alphonse Normandin, un pionnier de la région.

 

Il aurait besoin d'une bonne couche d'amour !

 

 

Retour à Saint-Félix-de-Dalquier où nous piquons au travers la forêt, direction Est, dans l’espoir de rejoindre la Lac Castagnier tout en apercevant d’autres ponts couverts.

Si le chemin du Pont-Couvert n’a pas rempli ses promesses, lire que le pont n’existe plus, nous sommes tout de même tombé sur celui d’Émery-Sicard, probablement le pont couvert le mieux entretenu de notre itinéraire. Ce pont fut endommagé sévèrement en 2015 et 2016 par des véhicules hors-normes qui n’avaient pas à passer là. 

 



 

 

Anecdote : Ton chargement mesure 14 pieds de haut, le pont indique une hauteur de 12,5 pieds mais tu te dis que tu peux passer parce qu’il n’y a pas de policiers autours !!!

Belle surprise juste de l’autre côté du pont, la Halte du Pont-Couvert de Saint-Maurice-de-Dalquier avec permission de dodos pour trois nuits. Tranquillité assurée, on est loin des grands axes routiers ha ha ha !

Faudrait juste pas que les deux petits jeunes chevauchant leurs mini-quads viennent faire des ronds autour de votre VR pour faire étalage de leur grande maitrise de VTT.

 


J'aurais plutôt écrit 3 Nuits !


 

 

Saint-Maurice-de-Dalquier, mais y'a pas d'eau !

Finalement, au bout d’un long chemin typique de l’Abitibi, tout droit, vallonneux , en gravelle et pompeusement baptisée route 395, nous retrouvons le Lac Castagnier, notre halte municipale, notre lac et notre apéro !

Qu'il est long ce chemin (Oncle Lorenzo)

 

 

 

4 commentaires:

  1. Vu l'état du pont tu aurais pu prendre un peu d'avance et corriger le nom par La chute du pont. Merci pour le blog c'est bien le seul voyage qu'on peut se permettre en ce moment.

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  2. Agréable de voyager avec toi en ce temps de manque d'horizons lointains. Merci !!!

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    1. Qui sait où nous serons demain ? Mais y'a de bonnes chances que ce soit à la maison !

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