De plus, mettons que le Pierrôt met pas mal beaucoup moins d'ardeur qu'auparavant à maintenir le blog au jour le jour.
Donc, voici la suite du voyage Abitibien, profitez en pendant que ça dure !!!!!!
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Le départ
s’effectue sous un beau soleil. Avant de quitter Val d’Or, il faut regarnir le
frigo et faire le plein du réservoir de propane. Sylvie quitte avec TG-3 pour
l’un et Pierrôt avec Forest pour l’autre.
Propane :
Centre de location d’outils sur la 7ième Rue près de la voie de
contournement (Route 117) du côté du Centre-Ville.
On se
retrouve pour l’accouplement mécanique et l’on se met en direction de Malartic,
notre destination de la journée.
C’est tout
un choc qui nous attend à la sortie de Dubuisson. En sortant d’une courbe, on
aperçoit des montagnes qui n’existaient pas dans les années 80. Ce sont les
déblais de la nouvelle mine de Malartic ! Un paysage assez semblable à ce qui
se retrouve dans la région de Thetford Mines.
La Canadian
Malartic Mine exploitait déjà une mine souterraine sous la ville de Malartic
mais voilà ti-pas qu’elle décide de changer de mode d’exploitation et de passer
de sous terre à une mine à ciel ouvert !
Le hic,
c’est que le gisement qu’elle désire exploiter est déjà occupé par un secteur
résidentiel de la ville. Qu’à cela leur tienne, ne reculant devant rien, la
Canadian dépose un audacieux plan à la Ville qui l’accepte. Bon, on sait tous,
qu’au Québec, société distincte, la population n’a jamais vraiment eu son mot à
dire concernant l’exploitation de ses ressources naturelles et, en particulier
minières mais il semble bien que, cette fois, ils furent entendus.
Le plan
consiste à relocaliser entièrement le quartier convoité. En tout, sur 16 rues,
on déménage carrément environ 125 résidences ! On soulève la maison de son
solage, on la pose sur une remorque et on va la ré-installer sur un beau solage
tout neuf dans une belle rue toute neuve dans un beau quartier tout neuf !
Ajoutez-y des arbres, des parcs et des écoles neuves et le tour est joué.
Reprenant le
thème Le Grand Dérangement, cher aux Acadiens, les Malarticois ont surnommé le
leur Le Grand Déménagement ! Une émission sur Canal D y est consacrée.
Un immense
mur coupe bruit a ensuite été érigé entre la ville et la mine. J’avoue que le
tout semble très efficace.
C’est le
Musée minéralogique de l’Abitibi qui nous attire en ces lieux aujourd’hui. Par
une coïncidence assez remarquable, le musée est situé juste au pied du mur
coupe-bruit et a donc été sauvé du Grand Déménagement ! Faut dire qu’il est
aussi voisin de l’église, assez difficile à déménager celle-là !!!
Aucun problème de stationnement ! |
Du cuivre !!! |
Le mur
coupe-bruit est entièrement végétalisé et est bordé d’une piste cyclable
agrémentée par des œuvres artistiques en rapport avec le déménagement.
Le Grand Déménagement, Jacques Baril. |
Joyau d'une valeur inestimable, Diane Auger |
Notre coup de coeur: La Batée, Jim Couture. |
Cyclopes, de Christian Leduc et Patrick Bernèche. |
Forêt d'An Temps de Danielle Boutin Turgeon. |
De plus, de façon
à être le plus transparent possible, la Canadian Malartic a construit une
superbe passerelle donnant accès à un belvédère surplombant l’immense trou et
permettant d’y observer le déroulement des activités.
Coucou !!! |
Pourquoi les camions roulent-ils à gauche ???? |
Environ 120 tonnes de charge ! |
Nous n'avons pu trouver son utilité. Un scanner 3D ? |
On aperçoit très bien les infiltrations dans la roche mère. |
Sylvie ! Recule, tu es trop près.....pense COVID ! |
Le Musée,
comme tel, n’est pas immense. Sur deux niveaux, on y apprend comment s’est
formée la Terre, puis les minéraux. On parle de la façon de les exploiter et de
leur usage dans notre vie de tous les jours.
Une superbe
collection regroupe tous les minéraux présents au Québec, on est loin du minerai
de fer, de l’ardoise et de l’or des fous de Jacques-Cartier. Que de couleurs
dans notre sous-sol ! Et comme on le
sait l’Abitibi est la région au Québec possédant le plus de minéraux. Incroyables
ces roches fluorescentes et phosphorescentes !
Même si le
domaine vous intéresse peu, le musée saura combler votre soif de connaissances
personnelles sans assécher votre portefeuille. Entrée à $7,00 par personne,
réservation nécessaire pour cause de COVID.
Alors que
nous approchons da la fin de la visite, un son persistant résonne dans le
sous-sol. Sans fenêtre, il est difficile d’en voir l’origine que nous
découvrirons en remontant à l’étage. Une Floridian Shower ! Ça tombe comme ce
n’est pas possible mais avec un beau soleil en prime ! Avions-nous bien fermées
toutes les écoutilles de Forest ???
Ha que la pluie a plûtée, la rue est un jardin humide (Jamil Pélican) |
Rassurés sur
l’étanchéité de notre monture, nous reprenons la route vers Rouyn-Noranda,
route qui s’est grandement améliorée avec les années. De nouvelles pancartes
annonçant la présence d’une mine ont fait leur apparition et même le village de
Cadillac a perdu son allure de village fantôme.
Le Pierrôt
est maintenant en pélérinage et chaque petite portion de route lui rappelle
quelques souvenirs. Te souviens-tu, Château, de l’avion qui s’est posé sur la
route 117 ? Ou de la Triumph TR-7 qui est passée entre les pattes d’un orignal
???
C’est avec
joie que nous arrivons au Lac Joannès au sein de la Famille Lessard qui est
aussi un peu la nôtre. Nous y avons droit à un magnifique coucher de soleil
comme cadeau d’arrivée.
Un petit coin tranquille, juste pour nous ! |
Avouez que c'est beau ! |
Merci pour ces superbes photos... j'apprécie voyager avec vous (discrètement bien sûr)
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