8-9 septembre 2020 :Macamic, Parc Aiguebelle et vives les sauveteurs !

 

Nous quittons nos estrades, direction Macamic, son magnifique lac et son ancien sanatorium devenu CHSLD. 

 

Un dernier achat à La Sarre.

 

Un autre superbe lac de l'Abitibi: Lac Macamic.

Ici aussi, ils viennent de fêter leur centenaire.

 

L’on continue ensuite vers Taschereau pour pénètrer au Parc Aiguebelle (SEPAQ) par le côté Nord.

Si Macamic a un lac Macamic, Taschereau a un lac......Taschereau !

 

 

 

Le magasin général était covidement fermé mais on pouvait zieuter par les châssis !

On se souvient tous d'avoir eu le fameux sauve-redingote dans le fond de nos carrioles !!!

 

 

Ah bain alors !

 

Surprise au Parc Aiguebelle; l’accueil est fermé, faut communiquer par téléphone ! Assez difficile lorsque le réseau cellulaire ne veut pas collaborer avec FIZZ !!! Je finis toutefois par me connecter mais pour mieux aboutir dans une boîte vocale, y‘en aura pas de facile !

 

Heureusement qu’un préposé à l’entretien en profite pour se pointer. Il enfile prestement son masque en me voyant m’approcher. On apprend ainsi que les deux accueils sont fermés mais que l’administration est ouverte. Seulement, ledit bâtiment administratif se situe dans le secteur Sud du Parc.

 

Chanceux tout de même car le camping du secteur nord ne nous inspire aucunement. On dirait 8 emplacements construits sur un ancien stationnement en gravier. Nous en déduisons qu’il s’agit de l’endroit préféré des pêcheurs en raison du grand lac Loïs qui s’y trouve.

 

Deuxième chance, les deux secteurs sont maintenant reliés par une route en beau macadam (dixit le préposé). Bon, on  roule à 40km/h parce que la route a été tracée par un ingénieur qui suivait un orignal auquel il avait foutu un pétard dans le c…. !!!!

 

On est loin d'avoir poussé au pied des cheminées ! Comme des fleurs de macadam .

 

Il n'y manquait que l'orignal majestueux !

 

On se retrouve ainsi, au final, sur le terrain # 8 du camping du lac Abijévis et ce, pour deux nuits.

 

 

Aussitôt installés, nous voici partis faire le sentier pédestre de la passerelle question de profiter de chaque dollar versé à la SEPAQ.

Le sentier est classé intermédiaire. Le ti-cœur de Pierrôt l’en remercie et s’en tire sans trop d’essouflement. On parvient ainsi à la passerelle suspendue, une œuvre réalisée par le 5^ième Groupe de combat de Valcartier, merci Vincent !

 

Le bouleau ! Denrée # 1 pour le chauffage Abitibien.

Au fond, la passerelle !

 

La passerelle enjambe le lac La Haie situé juste au Sud de la ligne de partage des eaux. Au Nord de la ligne se trouve un lac quasi identique baptisé lac Sault.

 

 

 

Comme nous sommes monté par le côté Ouest du lac, on redescend par le côté Est. Le sentier, ou ce qui se décrit comme tel, est vraiment d’une catégorie autre.

 

 

 

Hou-làlà, faut avoir les chevilles solides et bien regarder où on met les pieds. Une Madame Bédard l’a apprise à ses dépends et se voit maintenant brinqueballer dans une civière portée par les pompiers volontaires des environs.

 

Poussez pas SVP !

 

Mais quel équipement les amis ! Une autochenille-ambulance, des 4 roues format géant et du personnel hyper-qualifié en sauvetage. Ouf, et le tout offert gratuitement !!!! Aux States, sans assurances, la Dame Bédard aurait dû ré hypothéquer sa maison !

 

On est vraiment loin de mon époque où on les sortaient à bras

 

 

Une fois bien installée dans la chenillette, l’ambulancier lui demande gentiment si elle a déjà fait ça du 4 roues ! J’ignore quelle fut sa réponse mais nous, on l’a trouvé bien drôle !!!

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