8-9-10 mai 2018 : Palo Duro, oups, Caprock Canyon State Park : Partie 1

La journée débute avec de nouvelles visions de parc d’engraissement et d’abattoirs géants. Ajoutez les camions qui transportent ces pauvres bêtes et l’humeur n’est pas jo-jo dans le Forest, surtout avec une Sylvie à bord!

Sylvie dans tout ses États !

En plus, de belles grandes affiches proclamant BEEF IS NUTRITOUS ! Et la ville d’Hereford qui se targue d’être la Capitale du bœuf avec son gros bœuf, sosie de celui que l’on trouvait sur les anciennes canes de corned-beef !

Le comble est toutefois atteint lorsque nous sommes arrivés à une ville nommée BOVINA! Non mais, côté concept, c’est dur à battre !!!!

Des abattoirs géants !

Le dernier voyage ! On souhaite qu'il y ait une première classe !

Notre destination est le Palo Duro State Park, juste un peu au Sud d’Amarillo. Malheureusement, nous fiant au site de réservation du Texas, devant le grand nombre de sites vacants, nous n’avions pas réservé, Erreur ! Une belle pancarte nous avise que le Campground est No Vacancy ! La Ranger nous confirme ce fait, nous dirige vers le RV Park voisin et retourne à ses boutons d'IPhone. 

Nous sautons plutôt sur l’IPad et consultons à nouveau le site mais, cette fois, pour le Caprock Canyon State Park, un peu plus au Sud, une autre de nos destinations prévues. Bon, il y a de la place pour demain donc, il devrait y en avoir pour ce soir. On essaie d’appeler au Front Desk pour confirmer mais ça ne répond pas. Comme il est à peine 14h00, nous prenons une chance et mettons le Cap sur le Rock ! On y arrive environ 75 minutes plus tard.

Vue d'une petite halte routière chemin faisant !

Ho Ho! Ici aussi, une pancarte nous avise que tous les sites sont réservés et occupés. Selon nous, cela ne se peut pas et nous entrons au Visitor’s Center, bien déterminés à tirer cette histoire au clair et….nous avions raison. 

Aucune mention de non-disponibilité, on nous dirige vers le site # 3 pour les deux prochains jours, soyez heureux et puissiez-vous vous remplir les yeux de paysages grandioses et uniques. Avant d’oublier, tous les sites sont beaux et il y en avait bien d'autres de disponibles, faut insister.

Pour votre information, le Wi-Fi est disponible et l’antenne se trouve au bloc sanitaire. On est donc à la limite et il ne nous sera pas d’une grande utilité. J’ai une bonne réserve de carte data de Tracfone. Faudrait juste que j’arrête d’oublier de le débrancher avant le dodo. La Presse +, ça bouffe des données sans bon sens.

Première soirée, le ciel est gris et les nuages prennent une forme jamais vu. Peu de vent mais des éclairs puis, tout doucement, la pluie s’est mise à tomber. Notre première pluie depuis notre arrivée au Sud fin mars. Ho, elle n’a pas durée longtemps, juste le temps de bien répartir la saleté sur TG3 et m’obliger à repasser la guenille dessus.

Faut s'inquiéter ou pas ?

Puis le beau temps est revenu !

Côté frigo, c’est la débandade ! La nuit fraîche ne l’a pas ramené à de meilleurs sentiments. Il va falloir un traitement choc glace et bière pour récupérer un mercure décent. Après la SwayBar, il semble que le frigidaire à compresseur soit dans la ligne de mire du Pierrôt. Il contient plus et ne fonctionne que sur le 12 et 110 volts, fini Senor Propanos !

Toutefois, le frigo n'était pas le principal problème !

C’est une belle histoire que celle du troupeau de bisons du Caprock Canyon SP. Cela commence dans les années 1870. À l’époque où ces grandes bêtes paisibles frisent, non seulement leur crinière mais aussi l’extinction. De 30 millions de têtes en 1840, il n’en reste plus que quelques centaines dans les grands troupeaux du Sud. 

C’est une femme, Madame Goodnight, qui supplie son célèbre éleveur de mari de capturer quelques veaux bisons pour en assurer la survie. Monsieur Goodnight sait que ce que femme veut……Ainsi fut fait. Même lorsque les Goodnight déménagent leurs installations de Palo Duro à Caprock, les bisons font partis du voyage.

Les bisons adorent se gratter !

À leurs décès, vers 1926, le cheptel bisonnien se compose de 38 individus, lesquels seront offerts au State Park de Caprock pour qu’ils puissent y couler des jours heureux. Aujourd’hui, c’est plus de 100 individus en pleine santé et au bagage génétique sans pareil qui broutent et ruminent dans les prés et les canyons du Park.

Ces bisons sont tellement en demande que trois individus furent donnés au Parc Yellowstone puis deux autres dans un Park du Montana. Comme chez les humains, faut éviter le cousinage intime !

Pour l’observation, la limite d’approche n’est que de 150 pieds. C’est vraiment proche pour une bête qui est aussi pesante que ta voiture et qui peut courir trois fois plus vite que toi. Heureusement, il y a un signe avant-coureur. Lorsque le bison lève la queue en l’arrondissant en forme de point d’interrogation, t’as intérêt à comprendre qu’il est sur le point de te faire ta fête, cours Forest….COURS ……..

Pour la soirée, Luna ayant été bien gentille et la température bien haute, j’ai convaincu Sylvie d’enfiler son maillot de bain et de nous suivre jusqu’au petit lac. Ho là là que ce fut bon !

Malgré le fond un peu boueux et les bouses de bisons sur le rivage, on recommande cette activité sans retenue.

Luna s’en est aussi donné à perdre haleine à aller récupérer sa grosse balle verte dans l’eau. Incroyable, encore une fois, combien cette chienne peut aimer jouer dans l’eau. Même en frôlant la noyade à quelques reprises, elle retourne encore et encore chercher sa baballe !

En amour avec sa baballe !

Vas-y, salis-toi, on te lavera ensuite à grande eau !

Pas d'inquiétude, je la vois, j'y vais, je l'ai !!!!