Samedi, 14 avril 2012 : On se rattrape !




Très différent d'un State Park mais de la place en masse entre les voisins !
Il peut être très avantageux de ne pas accepter le premier site que la préposée à l'accueil vous offre et d'avoir zieuter un peu le terrain en entrant. C'est ainsi que nous échangeons son pull-thru en plein soleil pour un superbe emplacement muni du seul palmier du terrain, c'est la Madame qui est contente !!!


Pas évident de se souvenir de tout ce qu’il y avait sur notre portable. On a néanmoins réussi à obtenir la version d’essai d’Office et Hélène m’a réacheminé la copie Word du blog. Y’a du pain sur la planche ma mie !

C’est donc ce qui occupe notre samedi du moins jusqu’à 14h00 parce que Sylvie commence à trépigner un peu. Elle a dans la tête de retourner au Silver River State Park pour visiter le Musée qui n’est ouvert que la fin de semaine. Ce que Syvie veut, Pierrôt est bien mieux de le vouloir aussi.

Le bon côté est que le Ranger jette un œil rapide sur notre passe qui expirait hier et qu’il nous envoie un beau bye-bye, allez passer. Une fois n’est pas coutume et ça compensera pour les deux State Parks où l’on n’a pas pu se baigner à cause du manque d’eau et qu’on avait payé pour pareil !

Minute Moumoute, euh, Mammouth !!!!
Très intéressant le Musée, même très surprenant pour l’endroit. C’est l’histoire des lieux depuis l’époque des mammouths jusqu’à aujourd’hui. Ça vaut plus que les 2 dollars demandés comme admission.

Il y a aussi la reconstitution d’un village Cracker. Après la Guerre de Sécession, pour attirer les gens du nord à venir s’établir en Floride, le gouvernement s’est servi du Homestead Law. Tu t’en vas là, tu prends un morceau de terrain et tu t’en occupes, puis, au bout de 10 ans, le morceau est à toi, t’es un propriétaire terrien.



Bon, mettons que la terre floridienne n’est pas la plus facile à cultiver et que les bibittes te mènent la vie dure, tu cultives donc juste un petit jardin de quoi nourrir la famille et tu laisses ton bétail errer dans la nature et subvenir lui-même à ses besoins. Quand une envie de bacon te prend, tu pognes ton fusil, tu pars à la chasse au cochon et, surtout, tu tires pas celui du voisin !!!

On appelle aussi cela le open range. L’on voit encore de ces pancartes Caution Open Range le long de certaines routes dans l’Ouest, elles signifient que le bétail n’est pas entouré d’une clôture!!!

Mais d’où ça vient ce nom de Cracker vous entend-je me demander ! Cela vient du fouet qu’ils utilisaient pour rassembler leur bétail, ils le faisaient claquer au-dessus de la tête du bovin en question et le son était comme celui d’une détonation (en fait, c’est que la vitesse du bout du fouet dépasse celui du son mais on est pas là pour faire un cours de physique) donc, bruit de pétard, pétard = cracker, fire-cracker = feux d’artifice et la leçon de bilinguisme s’arrête ici.

Cette époque a duré assez longtemps pour que le guide Bernard Sammons, 82 ans, l’ait connue et ait vécu de cette façon. Une maison dans les bois, une seule chambre à coucher, la cuisine à l’arrière, les gars qui couchent sur la galerie et les filles à l’intérieur, à même le sol. Ils cultivaient la canne à sucre et ne connaissaient pas l’argent. Tout fonctionnait par troc. S’il devait revivre sa vie, il n’en changerait rien et appelle cela, vous l’aurez deviné : Le Bon Vieux Temps.




Difficile à croire mais il nous jure qu’en Georgie et dans les Caroline, il y a encore beaucoup de gens qui vivent ainsi. Ils connaissent la vie moderne mais préfèrent la leur.

Monsieur Bernard, lui, est devenu instituteur pour les 5th Grade, un niveau difficile. Il a enseigné jusqu’à 62 ans puis est devenu bénévole au State Park et continue d’enseigner à sa façon. C’est ainsi que nous avons appris d’où provient l’expression ‘’Good Noght, sleep tight’’. Il n’y avait pas de matelas Seally (ceux avec les moutons) à cette époque, c’était un gros cordage qui formait un quadrillage sous la paillasse et qui la retenait. De temps à autre, il fallait resserrer les cordages pour rendre le lit plus confortable : Sleep tight = Dors serré !




Sur le retour nous vient l’idée du souper. Voici donc, pour mon copain MH, une chanson sur l’air de Petit Poney de Dieudonné (voir you tube).





-       Petit poulet, petit poulet
-       Tu es tout cuit et tout rôti
-       Petit poulet…….petit poulet !
 
Chez Sweetbay, entre 16h00 et 19h00, s’il n’y a plus de petit poulet de disponible, on vous remet un coupon et le prochain sera gratuit, un rain check de poulet, fallait l’inventer !

La Madame, était contente !!!






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