Jeudi, 16 avril 2015 : Comprendre l’histoire du Texas, c’est possible !





Nous quittons le cactus RV Park et Monsieur Kee pour, encore une autre fois, franchir la borne de nos limites; direction Mission et une halte d’une semaine à la demande expresse du Pierrôt qui commence à trouver que les déménagements aux 2-3 jours, ça suffit.


À $165 par mois, Y'en a qui en profite !




Comme nous passons juste à côté et que ce lieu est sur notre liste des visites à effectuer, nous nous arrêtons au Palo Alto Battlefield State Park pour ENFIN comprendre l’origine de tous ces conflits entre le Mexique et les États-Unis, on pense avoir maintenant compris.



Pour les Américains, Palo Alto représente une merveilleuse victoire sur les troupes Mexicaines mais, si l’on se place en observateur indépendant, on peut voir les choses différemment.

À l’origine, le Texas appartient à l’Espagne et les États-Unis se composent des États à l’Est du territoire actuel. C’est l’expansion vers l’Ouest qui engendrera ces conflits sur de nombreuses années. Comme le centre des USA est composé de déserts, notament l’Oklahoma où l’on a parké tous les autochtones, c’est vers le Sud-Ouest que les colons se dirigent en quête de nouvelles terres.

Le Texas, devenu mexicain suite à son indépendance, est tout disposé à les accueillir, leur accordant des terres mais demandant que les nouveaux arrivants prêtent serment au Mexique et en adoptent la citoyenneté. Ça me rappelle vaguement l’Acadie de 1755 !

Au lieu de cela, les Texans, en 1821, proclament leur indépendance que le Mexique ne reconnait pas tandis que les USA l’acceptent. Puis, en 1845, le Texas demande son annexion aux États-Unis d’Amérique et Washington accepte. Là, pour le Mexique, c’est la goutte qui fait déborder le vase. Le Président James K.Polk envoie un émissaire à Mexico pour négocier mais le Président Mexicain, tenez-vous bien, le Général  Mariano Paredes y Arrillaga considère qu’il n’y a absolument rien à négocier et on envoie l’armée pour reprendre possession de ce Texas renégat et ingrat.

Mettons cet exemple un peu plus au Nord. Le Québec vote l’indépendance mais Ottawa fait comme si La Belle Province faisait toujours partie de la Confédération. Quelques années plus tard, Québec demande son annexion aux States qui l’accepte. Ottawa envoie les troupes au Québec pour les ramener dans le droit chemin tandis que les States font de même pour protéger la nouvelle venue et toutes ses richesses. Les USA repoussent les vilains fédéralistes et fêtent cette victoire. Vous comprenez mieux maintenant ?

Pour revenir à Palo Alto, ce fut un véritable massacre bien que l’armée Mexicaine ait été supérieure en nombre mais non en armement. Tandis que les américains disposaient  de deux grosses Bertha tirant des projectiles explosifs de 18 livres, les Mexicains possédaient de petits canons tirant des boulets pleins.

La Grosse Bertha.


Selon le témoignage d’un lieutenant américain, ceux-ci voyaient clairement les boulets mexicains se frayer un chemin dans les hautes herbes et n’avaient qu’à faire un saut de côté pour les éviter. Les canons de 18 livres, par contre, avaient une portée telle qu’ils atteignaient les Mexicains sans que ces derniers ne puissent répliquer.

Le front de l'armée Mexicaine, avec 3200 hommes, s'étendait sur 1 mile !


Et ça aussi me rappelle une autre histoire d’un pays qui en a envahi un autre et qui s’expansionne de façon illégale en écrasant ses habitants avec des chars tandis qu’eux se défendent en leur lançant des pierres. Pas étonnant que les États-Unis défendent tellement ce pays. J’arrête ici, je ne voudrais tout de même pas me faire expulser pour propagande anti-Yankee !

Faites l'amour et non la guerre.


Donc après avoir vaincu la mouche avec ses canons, les USA poursuivent leur route jusqu’à Mexico et le Mexique doit capituler. Les Américains négocient la reddition du Mexique en leur enlevant le Texas, le Nouveau-Mexique et la Californie en échange d’une somme de $15 millions de $ US ! Pour bien marquer la frontière, ils y ont érigé un gros mûr il y a quelques années, l’autre pays aussi d’ailleurs!

Il est certain que les Américains ne voient pas les choses de la même façon mais doit-on s’en étonner !

C'est un Park qui se visite très bien à pied mais beaucoup plus rapidement e vélos. De plus, le mercure se tenant allégrement au-dessus des 30°C, un ti-peu de vent, ça fait du bien !





Pour notre part, nous avons un autre souci en tête; l’air climatisé de TG-2 vient de rendre l’âme ! Nous voici revenu au beau temps du Westfalia les fenêtres ouvertes et son air conditionné : T’as de l’air à condition de rouler !

4 commentaires:

  1. A part l'air à condition de rouler, il reste toujours les petits ventilateurs à batterie et ceux électriques. Ce sont ceux que nous utilisons car nous n'avons pas d'air climatisé dans notre Safari Condo. Puis on recherche l'ombre autant que possible. On souffre aussi un peu, des fois beaucoup.

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    1. Nous avio ns aussi cela dans notre Wesfalia mais l'idéal, c'était les petites fenêtres triangulaires qu'on pouvait complètement virer de bord. On mangeait parfois un gros bourdon mais l'air était bon !

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