Jeudi, 26 mars 2015 : Houston à vélo.

Il a plu toute la nuit; de vrais orages avec de vrais éclairs, c’est inondé dehors, rien de motivant pour sortir. Rien non plus pour faire baisser le taux d’humidité des entrailles du portable. Ce n’est que vers 11h30 que nous émergeons de Forest en même temps que quelques rayons de soleil gênés de ne pas être arrivés plus tôt.

Direction Houston avec un arrêt au IHOP de Sugarland question de prendre des forces. Les cochons dans mon genre raffoleront le l’omelette Colorado!!!

Un genre de district 10-30.

Premier constat, faut être doublement à l’écoute de Germaine avec toutes ces autoroutes, échangeurs qui ceinturent et serpentent dans la ville. Il faut quasiment oublier le stationnement dans les rues du Centre-Ville; sortez votre portefeuille et payez-vous un parking !

Très bien indiqué, faut juste faire bien attention, le dépassement par la droite est la norme ici !

On prend la sortie et vlan, direct dans la rue !

Pour notre part, super chanceux, tout à fait par hasard, nous tombons sur un stationnement de parc, le Buffalo Bayou et, il reste deux places plus celle des handicapés ! On descend les vélos et l’on se dirige vers le Centre des Visiteurs situé à l’Hôtel-de-ville. Assez facile en utilisant les larges trottoirs et en respectant les passages de piétons.

Comme le long du Canal Lachine, l'industrie des condos se développe !

 Petit arrêt au Parc Sam Houston où plusieurs bâtiments d'époque furent installés. Le tout fait partie d'un petit musée fermé à cette heure ci.

Faut croire que la Famille Baker jouait pas beaucoup !

Nous arrivons vivants et entiers au Welcome Center où Loretta nous prend en main et nous dresse quelques points à voir absolument. Nous en ressortons avec pleins de cartes et dépliants.

Mais ! Qu’est-ce qui est vert comme ça ? On dirait qu’ils ont peint l’asphalte !!! J’ai la berlue mais c’est une 100% de piste cyclable en plein centre-ville d’Houston, on ne peut résister mais, avant, on nous a aussi expliqué ce qu’est ce petit ruisseau qui coule ici. 

BiXi version Hiiiiiii-Haaaaaaa ! Fabriqué par TREK.

Le Buffalo Bayou serpente dans une grande partie d’Houston et, de chaque côté, on y a aménagé une piste cyclable, une piste piétonnière, des parcs à chiens et on y a planté des centaines d’arbres. Des travaux sont encore en cours et cela promet d’être une belle réussite.

Le Buffalo Bayou que la Ville de Houston a parfaitement intégré.

Oui Oui, c'est un Parc à chiens.

Il y a plusieurs années, Houston était connu comme la ville possédant la plus forte proportion d’obèses aux États-Unis et bien, je vous le dit, nous n’en avons pas vu un seul et pourtant, un obèse, c’est difficile à cacher !! Ça marche, ça pédale et ça jogge à qui mieux mieux, bravo les Houstonnais !

Donc, nous pédalons le Buffalo Bayou et, de retour à TG2, n’étant pas rassasiés, nous attaquons la piste verte en pleine heure de pointe. Des policiers partout pour permettre aux voitures de quitter les immenses stationnements étagés, des feux piétons et cyclistes prioritaires de quelques secondes, il est juste dommage que la piste ne soit pas plus longue; elle s’étend de l’Hôtel-de-ville jusqu’au Discovery Green Park. On nous a toutefois assuré que ce sera encore plus long à notre prochaine visite.

Salut Bilou !

Pour mon ami Guy St-Louis de Toyota Cowansville.

Des lanternes géantes.

Une fois au Discovery Green Park, juste à côté du Toyota Center (équivalent de notre Centre Bell), nous décidons de longer la rue La Branch pour nous rendre au Hermann Park. C’est par de petits trottoirs très étroits, lorsque la circulation dans la rue devient trop hasardeuse, que nous y arriverons enfin.

Un immense park, surnommé le poumon vert de Houston et pour cause. Nous n’y sommes que passés mais nous promettons bien d’y revenir dans les jours qui viennent, surtout qu’il s’y trouve un énorme stationnement, hé hé !!!

Pour ceux qui sont familier avec le Festival de Musique de Joliette, c'est 4 fois plus grand, on est au Texas

Le ciel semble menaçant et l’on reçoit quelques gouttes. C’est que l’on se trouve maintenant assez loin de TG2 donc, cap sur le Buffalo Bayou ! Nous traversons d’abord le secteur de l’Université du riz (Rice University) et son quartier des gens qui mangent riche et qui célèbrent (Daniel Chartrand). Des maisons à plus de $1 million les unes après les autres.

C’est ensuite le secteur mexicain, moins riche mais diablement plus animé ! Il faut arrêter souvent pour consulter la carte car les rues ne sont pas toutes perpendiculaires ! On se rapproche lentement en même temps que l’orage s’éloigne ! Au final, nous échapperons à la douche.

Au centre, c'est gratuit, faut juste être deux dans l'auto ! Tout seul =$4,50, trop vite = ticket !

Une fois de retour sur Buffalo Bayou, le Pierrôt se rend compte que nous sommes à une intersection de la rue Waugh, que le soleil est sur le point de se coucher et il réserve une surprise à Sylvie. 

Mais qu'est-ce qu'on attend ?

Plusieurs personnes sont déjà assises sur le talus ou au poste d’observation que j’ai découvert lors de notre premier passage. C’est sous le viaduc Waugh que se cache l’un des secrets de la ville; à chaque jour, au coucher du soleil, 250,000 chauves-souris, bien endormies sous le viaduc, quittent leur nid pour leur chasse nocturne. C’est près de 2 ½ tonnes d’insectes qu’elles ingurgitent chaque nuit. Leur envolée simultanée obscurcit le ciel pendant de longues minutes. C’est à voir !

Il est l'heure de rentrer !

C’est donc à la brunante que nous retrouvons TG2 avec le centre-ville tout illuminé devant nous. Un vrai paysage de carte postale. Cela a permis à l’heure de pointe de prendre fin et nous rentrons au Brazos Bend à la noirceur.

Ayoye, quel accueil ! D’abord 5 chevreuils puis un opossum suicidaire traversant la route sans regarder, suivi plus loin d’un raton laveur qui file à l’épouvante. En tournant pour le camping, 4 bambis sont couchés dans l’herbe et un gros lièvre attend sagement son tour pour traverser. Ajoutez 7 chevreuils sur le premier terrain du camping puis un autre troupeau d’une vingtaine de têtes juste à côté du nôtre, je le répète; quel accueil !

Une solution temporaire, espérons le !