C’est vraiment
un endroit magnifique pour se reposer, refaire le plein de sommeil loin des
sifflets de train. Et il y a plein d’autres State Parks à proximité si vous
avez la chance de pouvoir vous déplacer un peu.
Côté météo, on
est en pleine canicule Texane avec des maximums de 35°C/95°F et des nuits qui
ne descendent pas en-dessous de 27-28°C. Faut donc dormir avec l’air climatisé
qui fonctionne en non-stop avec des bouchons dans les oreilles.
Nous avons
occupé la première journée à pédaler un peu puis à arpenter quelques sentiers
mais, avec cette chaleur, nous aurions dû choisir un peu mieux le moment de la
journée. C’est vraiment ici que commence
la roche toutes en couleurs. C’est assurément
très beau au soleil levant et au soleil couchant. Pour nous, ce sera pas mal plus souvent le
soleil couchant!
On a eu droit à un ti-peu d'ombre ! |
On approche du premier sommet ! |
Des adorateurs du Dieu Ballon ???? |
Le Lac est de plus en plus invitant ! |
Y'a des fourmis qui ont les antennes plus grandes que la panse ! |
C’est
entièrement trempés de sueur que l’on retrouve, dans l’ordre; Forest, l’air
climatisé, nos maillots de bain, l’eau du lac ! Il me semble même avoir entendu
un Pschhh en entrant dans l’eau !
J'ai chaud, j'ai soif ! |
Un coucher de soleil, c'est plus beau avec des nuages ! |
Le lendemain,
devant un mercure aussi élevé, nous prîmes la décision la plus sage soit
d’aller se terrer….sous terre. Le State Park voisin est celui de Longhorn
Cavern et, dans les cavernes, il fait frais !
Tellement habiles ces CCC. |
Même avec nos
cartes annuelles des State Parks, il nous faut débourser $13,00 de plus par
personne pour avoir droit à la visite guidée. C’est que l’ancien propriétaire,
lors de la vente de sa caverne à l’État du Texas, ne leur a pas transféré le
droit de l’exploiter commercialement.
L’État a donc sous-traité cette exploitation à un privé. On appelle cela
passer par la porte de derrière quand on ne peut passer par celle de devant !
Tiens, une chauve-souris ! |
Pour ceux qui
se demandent pourquoi nous continuons à visiter des cavernes en croyant
qu’elles sont toutes plus ou moins identiques, détrompez-vous. Chaque caverne
est unique de par sa formation ou les histoires qui s’y rattachent. À chaque
visite, nous apprenons quelque chose de nouveau.
D'origine 100% Naturelle. Aucune trace d'outil ! C'est un Rockweiller ! |
Celle de
Longhorn est notre première caverne de cristaux ! On a l’impression d’être à
l’intérieur d’une géode géante ! On y apprend qu’un cristal absorbe la lumière
mais n’en relâche aucune et, pour le démontrer, notre guide envoie son faisceau
laser sur un cristal qui se met à luire intensément tandis que ses voisins
demeurent nonchalamment sombres. C’est ce même principe qui donne son éclat aux
diamants. Aussi, elle a été façonnée par
l’eau qui lui donne des formes tout en courbes.
Bon, il y a
une belle histoire liée à ces cavernes. Les Comanches avaient pris pour
habitude d’enlever des personnes et d’exiger une rançon pour leur libération. C’est
ainsi qu’ils s’emparèrent un jour de la fille de Monsieur King voir : http://florida2009grisou.blogspot.com/2015/04/samedi-11-avril-2015-kingsville-la.html
La Mamoizelle
Muriel ou Mariel, fut amené dans ces cavernes et le Papa annonça qu’il était
hors de question de négocier avec des terroristes ! Bon, on ne les appelait pas
encore comme ça mais c’est tout comme. Il engagea plutôt le Capitaine William Harrisson
Magill des Rangers du Texas qui, avec deux autres Rangers, descendit dans la
grotte par un câble, dans l’obscurité la plus complète pour surprendre les
indiens et délivrer la captive. Le guide raconte alors que la jeune femme tomba
follement amoureuse de l’un de ses sauveurs et qu’elle l’épousa. Mes recherches
sur Google me permettent toutefois de mettre en doute la fin hollywoodienne de
ce sauvetage.
Bavière à louer. |
Une fois la
chaleur retombée, du moins, un peu. Nous décidons de souper tôt puis d’aller
effectuer une dernière randonnée avec baignade au retour.
C’est que nous
avons découvert le Trou du diable, en anglais, le Devilwater Hole, tout au fond
du Park. C’est vraiment beau toute cette roche rouge avec les reflets du soleil
de fin de journée. Il y a également deux
sentiers qui en partent et, en prime, il y aurait une chûte d’eau à l’extrémité
du Trou en question. Douche naturelle en vue.
Malheureusement
(ou heureusement), le soleil se couche un peu trop tôt et la prudence nous
dicte de passer directement à la section baignade pour éviter de revenir en
pleine noirceur.
Ce n’est
toutefois pas évident de se mettre à l’eau sur ces rochers dont la partie
immergée est recouverte d’une mince couche de wouch-wouch hyper glissante !
C'est par ici qu'il faut passer ! |
Quelques
brasses nous permettent de contourner les gros rochers qui cachent la vue du
Devilwater Hole. Le bruit de la chute nous parvient maintenant distinctement et
pour cause, nous n’en sommes qu’à une quarantaine de mètres et, déception, la
chûte en question de fait que 30 centimètres de hauteur, on en rigole encore,
sachant, qu’habituellement, tout est plus grand au Texas !
Déception. |
Par contre,
c’est toujours rafraichissant une telle baignade après une chaude journée.
Sachez que
Inks Lake fait dorénavant partie de nos coups de cœur au Texas, on y reviendra,
c’est certain!
Internet nous
a permis de demeurer en contact avec nos amis Monique en Jissé qui sont
maintenant dans la ville de San Antonio et qui nous invite à aller partager un
dernier souper avec eux car le temps approche où ils devront rentrer en Europe
après un séjour de trois ans à sillonner les Amériques. C’est avec plaisir que
nous quittons donc le Inks Lake pour aller les rejoindre au KOA de San Antonio.
Lorsqu’on est
invité à manger chez les gens, faut se soigner un peu et c’est pourquoi le
Pierrôt est heureux de dénicher enfin un Car Wash pouvant accueillir Forest qui
a bien besoin d’un minimum de toilettage après plus de 1600 miles de route ! Le
jet et la brosse tandis que Sylvie alimente la fente à trente sous ! Mousse,
mousse, mousse…
Tiens mon toé ! |
C'est prouvé, ça travaille mieux la langue sortie ! |
Ben voyons donc ! |
Une fois n'est pas coutume !!! |
Pour souper; filet aux morilles à la Monique. Nous avons juré de garder le secret sur la recette, faudra donc venir à la maison pour y gouter ! Le repas entier se résume en trois syllabes dé, li, et cieux comme dans septième ciel ! Ajoutez-y le dessert à la glace 4 boules, crème et chocolat du Maître-glacier Jissé et vous obtenez deux bedaines bien rondes qui étaient bien contents d’être stationnés juste à côté!!!
Photo tirée des archives personnelles de Maître Jissé ! |
Magnifiques photos! J'aime beaucoup celle après "Déception". Juste à lire le menu du souper, je salive.
RépondreEffacerEt encore, nous n'avions pas mis la photo de l'assiette !
EffacerAvec cette chaleur, ce n'est pas que Forest que j'aurai arrosé!
RépondreEffacerN'ais crainte. Le Pierrôt y a eu droit aussi !!!
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