Samedi, 24 septembre 2016 : Heure H-66 moins 24 !

Normalement, tout est prêt pour le départ vers Toronto et Chicago d’où nous fourcherons sur la mythique route 66, du moins pour les quelques miles qui nous mènerons vers le Sud !

Oui, nous partons de bonne heure cette année because un nouveau BB qui devrait se pointer le bout du nez à la mi-novembre et Mamie tient ABSOLUMENT à être présente !

Changement d’assureur pour la maison qui requiert que le chauffe-eau soit changé avant notre départ. Bon, s’il n’y a que ça pour les rassurer, changeons le réservoir en ce samedi matin. Le vendeur m’avait pourtant juré que le nouveau était en tous points semblables à l’ancien ! Il devrait apprendre à se servir d’un ruban à mesurer ! 22 pouces de diamètre, ça ne rentre pas dans un trou abritant un chauffe-eau de 20 ½ pouces de diamètre. Il a fallu tasser et les armoires et la cuve ! Bon, finalement, on en est venu à bout !

Nous avons lavé, réparé et amélioré Forest ! Tout était prêt mais nous n’avions pas prévu que d’autres composantes de notre domaine se rebelleraient contre notre départ et j’ai nommé la pompe du puisard et son système d’alarme. Vraiment, le bout de la marde dans son expression la plus précise.

Cela a commencé par un étrange bourdonnement provenant du sous-sol. J’ai d’abord cru que Caroline était occupée à buriner quelque chose ou à se raser autre chose jusqu’au moment où c’est elle-même qui m’interroge sur la provenance de ce bruit.

Merde (c’est le cas de le dire) c’est l’alarme du puisard ! Normalement, cette alarme se déclenche lorsque la pompe fait défaut et que le niveau de pue-pue liquide atteint un niveau déraisonnable. Pour les néophytes de système septique, on vous explique sommairement : La maison n’est pas reliée à un système d’égout municipal. Les eaux usées sont acheminées vers une fosse septique qui sépare les solides des liquides. Les liquides excédentaires tombent dans un puisard d’où ils sont pompés vers le champ d’épuration. Lorsque la pompe cesse de fonctionner, le système se met à fonctionner à l’envers au grand déplaisir sanitaire et olfactif des résidants de ladite maison !

Ça tombait mal, vraiment mal, surtout une fin de semaine car ne descend pas dans un puisard qui veut et équipé n’importe comment. Finalement, j’ai rejoint le préposé aux urgences qui m’a fait faire quelques tests. Résultats ? Il semble que la pompe fonctionne bien, que le sous-sol et nos narines ne risquent rien et que ce soit uniquement l’alarme qui soit défectueuse. On fait quoi ? On reste ? On part quand même ? On verra demain matin ! En attendant, tout le monde à la douche et on verra bien ce qui arrive.