Jeudi, 6 octobre 2016 : Nous, on aime ça les cavernes ! Meramec Caverns.

Nous prenons d’abord la décision de tenter quelque chose de nouveau. Nous allons demeurer sur place une autre nuit et aller explorer autour avec TG3, on verra.

La grosse visite de la journée nous amène aux cavernes de Meramec dont nous subissons l’attaque médiatique depuis plus de 100 miles sous la forme de panneaux le long de la Route 66. C’était une attraction majeure à la Belle Époque et les voitures se stationnaient à l’ombre, directement dans l’entrée de la caverne, pour refroidir un peu les ardeurs de leurs radiateurs. Saviez-vous qu’à l’époque, l’antigel n’existait pas et que c’est de l’alcool que l’on mettait dans les radiateurs pour empêcher l’eau de geler ?

Ah ben, un ti-calvaire de Corvair vert....euh....jaune !

Les cavernes furent exploitées en raison de la présence de salpêtre, élément essentiel dans la fabrication de la poudre à canon. Inutile d’ajouter que l’endroit était d’intérêt stratégique durant la Guerre de Sécession !

C’est en pleine Dépression que Monsieur Dees acheta les lieux pour en faire une attraction touristique. À l’origine, la caverne était constituée de 2 ou 3 grandes salles où l’on organisait des soirées de danse.

Très vastes planchers de danse !

Par hasard, en fouinant dans les craques et en se basant sur les souffles d’air, d’autres grottes furent découvertes. Le réseau de Meramec s’étend maintenant sur plus de 20 miles et ce n’est assurément terminé.

L’histoire veut que c’est ici que les frères James se réfugièrent après un audacieux vol de train. Bon, ils ont volé le butin dans le train, pas le train lui-même. Poursuivis par le shérif, ils se réfugièrent dans la caverne à la porte de laquelle, le shérif et ses hommes firent le siège…..en vain. Les frères James connaissaient une autre issue pour sortir de ce labyrinthe de grottes.

On a longtemps mis en doute cette histoire jusqu’en 1941, année d’une incroyable sécheresse. Le niveau d’eau dans les cavernes a suffisamment baissé pour permettre la découverte d’une autre portion où l’on retrouva plusieurs vestiges dont deux coffres (strong box). Les numéros de série des coffres les identifièrent comme ayant fait partie du butin dérobé lors de l’attaque du train.

Lorsque l’on admire tous les travaux nécessaires pour permettre une telle visite, on comprend mieux les $21 par personne demandés pour explorer les lieux. Au final, cela nous fait un petit velours de constater que c’est notre Céline Nationale qui chante le God Bless America ! 

Le lac Miroir !

La chute sert d'écran et Céline chante !

N’oubliez pas de bien vous vêtir, la température étant de 60°F avec un fort taux d’humidité. Bon, on était en sandales, ce fut OK mais on aurait été mieux en espadrilles !

Le reste de la journée s’est déroulé paisiblement en descendant la Route 66 au fil des villes et villages. Le gros arrêt fut à Cuba où TG3 eu droit à un bain bien mérité pendant que Sylvie immortalise les nombreuses murales de la ville.

Une bonne visite au Car Wash !

Il y a eu des victoires !

Et des défaites !

On y trouve également le Wagon Wheels Motel, entièrement rénové par une dame de la ville. Si vous voulez, pouvez ou devez vous payer un motel sur la Route 66, c’est celui-ci que vous devriez choisir selon nous.

À St. James se trouve la St. James Winery. Pourquoi ne pas aller y jeter un œil ? C’est ainsi que, pour la première fois, on nous explique comment se déroule une dégustation. Ici, vous avez droit à 6 échantillons que vous identifiez sur une feuille. La préposée aux bouteilles détermine ensuite dans quel ordre elle vous les servira à moins que vous vouliez jouer le jeu de vous rincer la bouche uniquement, de cracher dans le pot puis de mâcher des croutons de pains avant de passer au verre suivant !

Au final, le Chardonel (mélange de Chardonnay et de Seyval) remporte la palme au podium de Sylvie et Pierrôt. La bouteille est maintenant bien au frais dans notre frigo. Chardonnel à $19,99, Pionner White à $9,99 comme apéro.

Ayoye, grosse production !

Nous sommes ainsi descendu jusqu’au millage 180 avant de rebrousser chemin.

Le gras qui s'assoie là se sert un bourbon de la citerne !

Conclusion de l’essai routier : Nous préférons rouler avec Forest plutôt de d’effectuer trois fois le même trajet. De plus, quel plaisir d’avoir tout à portée de la main.

Le chemin à l'entrée du Park !

Au retour à notre site, une double surprise, il y a un campeur de plus dans le State Park et, croyez le ou non, il est campé juste à côté de nous avec un gros caniche beige qui fait wouf-wouf !