Dimanche, 3 avril 2011 : Sous le soleil.

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Le lever se fait sous une rosée incroyable. Les nuits sont relativement fraîches pour dormir sans problème mais, par-dessus les sacs de couchage. On y entre seulement vers les 3 heures du matin. Dans la journée, le mercure traverse les 90 Farenheit. Aucun nuage, aucun vent, tu ne restes pas planté debout trop longtemps à découvert.

Le soleil se lève vers 7 heures et fait s’évaporer la rosée dans le temps de le dire. Dès 8h30, il faut commencer à se mettre à l’ombre. C’est toutefois une belle heure pour aller faire un peu de vélo, euh, pardon, de bicyclette car j’ai maintenant un passager avec moi. En effet, il n’y a que sur mon vélo qu’on a pu mettre le siège de vélo de Ti-Pooh.

Ce dernier passe des nuits assez courtes. Dès 05h00, il est debout, grogneux et chialeux. Un vrai Papie en miniature. Hélène nous l’amène dans Grisou et repart se coucher quelques heures de plus. De notre coté, livres d’histoires et films de Casper le Fantôme font tout leur possible pour retenir son attention, pas toujours évident.

Donc, 08h30, ballade en vélo sur les bords du lac. Joshua n’aura résisté que la moitié du lac avant de retomber dans les bras de Morphée. Moi aussi, dans mes temps de patrouille, j’avais beaucoup de difficulté à garder les yeux ouverts lorsqu’assis dans le siège du passager. On voit donc de qui il retient.

Coté montée de lait, nous commencions à nous accommoder de la situation lorsqu’un équipage est venu s’installer près de notre site. Deux familles, 4 adultes, 5 enfants, 2 SUV, un abri, une tente-roulotte ET une grosse tente exactement comme celle d’Hélène et tout cela sur le même terrain, pas question de secteur de tente pour eux. Ils ont simplement dit au tonton-macoute que seulement les enfants coucheraient dans la tente et les adultes dans la tente-roulotte, une poignée dans le dos avec cela. J’aurais dû lui proposer que j’allais laisser Ti-Pooh dormir seul et qu’Hélène dormirait avec nous. Quel bel imbécile! Ca fait ch… , au cube!

Coté internet, il n’y a pas de WiFi ici mais, en se rendant à l’une des entrées du Park, on peut se brancher sur le McDonald de Pines Boulevard.

Nous allons magasiner aujourd’hui. Enfin, les filles vont magasiner et Pierrôt va faire le babysitter avec Ti-Pooh qui dort sans son siège d’auto. Nous allons nous trouver un McDo et cannibaliser leur WiFi. En nous y rendant, nous avons eue la surprise de croiser un énorme lézard de 4 pieds qui tentait de traverser le boulevard. Heureusement, un bon samaritain l'a attrapé par la queue pour le ramener en sécurité.

Les femmes vont au Sawgrass Mill Outlet, une ville de Outlet, à s’y perdre d’ailleurs car Germaine ne nous est pas d’une grande utilité. Alors que nous sommes à la recherche de Carter’s, elle nous amène à l’entrée du stationnement tellement grand qu’un B-52 pourrait s’y poser et, à partir de là, débrouilles-toi pour trouver la bonne entrée. Je leur ai donné rendez-vous 90 minutes plus tard. Bonne chasse et Bonne chance.

Il est maintenant 14h00 et l’envie nous prend de retourner à la plage. Méchante idée de génie que 1 million d’autres personnes à Hollywood ont eu. Jam Pack : Le stationnement d’Hollywood North est plein, je prend vers le nord mais ce chemin est sans issue, il mène à un State Park situé sur la pointe. Drôle de hazard, nos amis Andrée et Laurent en sortent justement mais nous ne les avons pas vu.

C’est finalement dans le stationnement de la plage de Dania que, après plusieurs minutes de recherches, nous demandons à une dame si elle ne serait pas sur le point de partir. Et oui, dans quelques minutes. Nous attendons sagement et prenons sa place. Frais de stationnement : $1,50 l’heure, payable à la borne, de toute simplicité.

On sort le gros stock, le gros parasol, les chaises, le canard gonflable de Ti-Pooh, les serviettes, les tapis, c’est une reprise du Grand Dérangement 1755.



 Joshua retrouve la mer avec plaisir. Elle est chaude sans bon sens avec juste de petites vaguelettes. On recommence les séances de nose-splash sans aucune larme de Joshua qui semble plus fasciné par les avions dans le ciel que par l’eau qui l’entoure. Il sait très bien qu’il n’a rien à craindre dans nos bras.









Sa journée fut exténuante. Nul doute que le dodo sera apprécié cette nuit, on verra bien.
Nous quittons à 17h00, sans embouteillage aucun pour le retour. Épicerie souper puis c’est le retour au terrain et la routine de la soirée.










Mais qu'est-ce qu'il a de grandes jambes celui-là !

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