Mardi, 5 avril 2011 : A la recherche de l’impossible…


Dès 09h00, Pierrôt doit partir en mission. Il doit trouver, capturer et ramener une glacière avant midi. Ce qui, à prime abord, paraissait un défi aisé s’est révélé un véritable cauchemar. En voici la version courte.

Premier essair au WalMart le plus près du terrain (2.5 miles). Ils n’en ont pas, vous devriez essayer dans un WalMart SuperCenter, il y en a un sur Pines (5.8 miles). La seule chose qu’ils ont est un petit format pour petite auto. Retour vers le terrain (3,3 miles) et j’apercois un Dick’s Sporting Goods juste sur le coin du Parc. Encore là peine perdue : Vous devriez aller che Home-Dépôt ou Lowe’s, je suis sûr qu’ils ont cela, il y en a un sur Hyatus (1,3 miles). Ben non, c’est la même chose qu’ailleurs. Chez Dick’s, le vendeur m’a dit qu’elles étaient bonne pour garder la glace pendant 5 jours ! Ouais, ca c’est à la condition que tu l’ouvres pas et moi je ne cherche pas une glacière pour faire de l’entreposage à long terme.

Retour au terrain bien penaud, découragé et, avouons-le, un peu à bout de nerfs. Nos amis Andrée et Laurent sont passé en allant au Costco. Il n’y avait qu’Hélène au terrain et elle a cela une carte Costco qui est accepté aux States. On ressaute dans l’auto direction Costco (4,8 miles) mais c’est encore le même type de glacière garantie 5 jours. Ce n’est qu’une fois de retour au Parc que Laurent nous déclare qu’ils en ont vu au Wal-Mart sur Université (4,2 miles). Le Pierrôt repart en chasse et ramène finalement le dernier membre de la tribu des glacières Coleman au camp. Cherchez-en pu, y’en a pu !


Ca occupe une journée croyez moi, il est déjà 13h00 ! J’avale en vitesse les deux pointes de pizza qui reste et nous partons découvrir le Hugh Taylor Birch State Park situé à Fort Lauderdale.

En 1893, un avocat de Chicago nommé H.T. Birch, 43 ans,  arrive à Fort Lauderdale  à une époque où les terrains de bord de mer se vendent à $1,00 l’acre ! D’achat en achat, il finira par posséder une bande de terre de 3,5 miles le long de la plage. En 1941, quatre ans avant sa mort,  le développement immobilier va bon train et Birch a peur de voir son petit domaine de 180 acres détruit.  Il cède alors le tout au Ministère des Forêts et des Parcs de la Floride.

Laurent nous avait prévu un orage dans l’après midi et nous y avons eu droit en nous rendant au Park. Nous quittons le CB Smith sous un mercure de 92 Farenheit et de gros nuages noirs vers le nord. Locky est doté d’un thermomètre et nous voyons la température chuté au fur et à mesure de notre approche de l’orage jusqu’à atteindre un incroyable 68 Farenheit, le tout en 20 minutes. Heureusement, le soleil revient au moment même où nous mettons les pieds au State Park.

Moment fort de la journée : Juste avant d’arriver au Park, sur Sunrise Blvd, la circulation gèle devant nous. Il y a un SUV blanc d’immobilisé dans la voie du centre avec une voiture fantôme derrière avec tous ses feux. Serait-ce encore O.J. Simpson ? Dans les secondes qui suivent, les voitures de police arrivent de partout et encerclent le SUV. La circulation se faufile de chaque coté, lentement, mais, comme c’est notre tour, un policier nous fais signe de nous arrêter. Nous sommes en première ligne, comme au théatre, assis dans la première rangée. Les caméras sont dans le coffre arrière et pas question de débarquer.

Selon ce que j’en comprend, le conducteur du SUV s’est embarré et refuse de sortir malgré les ordres des policiers (ils doivent être 7 ou 8). L’un d’eux arrive finalement avec un poinçon et fracasse la vitre du passager avec un calme olympien. Il ouvre la porte et arrache les clés de l’ignition. Aucun des policiers n’a sorti son arme, c’est bon signe. Nous ne verrons pas la fin de l’histoire car on nous permet enfin de circuler. Circulez, circulez, y’a rien à voir, oui, me semble !

Bon, le State Park, juste un endroit pour une petite marche et visiter la maison du Monsieur Birch les fins de semaine seulement. Le Park est à mettre sur pied un projet de restauration de la mangrove originale du site. C’est tout mais c’est juste $6,00 par auto et ça nous donne une autre estampe dans notre passeport.

Il y a aussi un tunnel permettant de traverser la A1A et de se rendre sur la plage qui longe le Park. Nous y sommes allés marcher un peu et Ti-Pooh a trouvé le moyen de se planter le minois dans les vaguelettes du bord. Nous pensons qu’il devrait se contenter de continuer à poursuivre les mouettes.



Le retour est assez pénible. En pleine heure de pointe, il faut repasser par les Outlets de Sawmills échanger les sandales de Joshua; 12 miles de Sunrise Blvd  à se taper. Vive Germaine qui nous permet quelques détours par les quartiers résidentiels. 

Heureusement que nous avons maintenant un plan de cette mini-ville de Sawgrass Mill et Pierrôt réussi alors à trouver l’entrée la plus près du magasin désiré et nous pouvons reprendre la route assez rapidement. Dernier arrêt chez Publix pour le SOUPER HOT-DOGS !!!!!

Le campement a très bien résisté à l’orage et nous nous installons immédiatement pour souper.

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