Lundi, 5 mars 2012 : On change de climat.

Hou là là, assez frisquet et très venteux ce matin. Par un miracle dont l’on ignore l’origine, la fournaise au propane s’est mise en marche à la première sollicitation. Tant mieux car il paraît que la Floride ne comporte pas une foule de pro de la fournaise.

 

Nous avons une autre visite de paroisse de prévue aujourd’hui soit un autre ancien du SIJ. Laurent et Andrée vont nous y rejoindre aussi car nous avons tous travaillé ensemble.

Mais, auparavant, Sylvie et moi avons prévu aller visiter le Butterfly World et prendre notre pique-nique dans le parc où se trouve cette attraction. Le parc Tradewinds est très vaste et est fortement utilisé pour la pratique du Golf Frisbee. Les joueurs transportent une série de frisbees de poids différents selon la distance, le vent ou la courbe nécessaire pour atteindre le panier.

Pour en revenir aux papillons, le prix de $24,95 nous a fait rebrousser chemin. C’est que nous n’avons qu’une heure devant nous et le complexe semble très vaste. Nous reviendrons donc une autre fois quand nous aurons le temps d’y passer la journée, le rendement heure/papillon sera alors plus abordable.  Nous nous sommes contentés d’une marche dans cet immense parc et d’un pique-nique.

Nos amis campent au Breezy Hill tout l’hiver avec un gros Class A. Ils y aiment l’ambiance et la diversité des activités et aussi le fait que 95% des campeurs sont Québécois ainsi que les propriétaires et les préposés à l’accueil. Pour notre part, il est plus que probable que ce camping ne reçoive jamais la visite de Forest. C’est véritablement l’exploitation au maximum de chaque pouce carré. Chaque terrain est même divisé en deux, l’un campe au fond et un autre au devant. C’est vraiment la promiscuité poussée au paroxysme. Par contre, le parc est occupé presqu’à pleine capacité, il faut croire que beaucoup s’en accommode. Pour le reste, c’est hyper propre, super équipé et extrêmement amical, tout le monde semble se connaître.

Nous avons aussi eu droit à la visite du camping voisin où s’est déroulé récemment le meurtre d’un retraité Québécois, un véritable coup de malchance. On appelle cela être au mauvais endroit au mauvais moment. C’est un peu cela être une ancienne police, tu fais du tourisme macabre et bien là, nous étions trois !

Nous sommes revenus au Park Markham pour le souper. Il semble que nous soyons tombés en pleine période de qualification de tir pour les adjoints du shériff du comté de Broward. C’est en effet ici qu’est leur stand de tir. Les rafales se sont succédées jusqu’à 21h00, en pleine noirceur. Et bien quoi, vous pensiez que les bandits se mettent tous au lit à 20h00 ???? Mais non, il faut apprendre à tirer la nuit aussi !

BONNE NOUVELLE : Après avoir passé la journée à recevoir des nouvelles de part et d’autre, Sylvie a fini par en avoir de la bouche même du cheval (vieille expression). En effet, Isabelle, ma belle-sœur, a décrété qu’il n’était pas vrai qu’en 2012, à l’ère des télécommunications, qu’il était impossible à une maman de parler à sa fille, fut-elle en Floride.

Hors de danger! Petite belle-Maman + petit caillot + petite artère = petit infarctus. Je la connais bien ma belle-mère, elle va être sur pied rapidement mais je vais lui interdire de nous flanquer des frousses pareilles. Le docteur lui a dit qu’elle allait maintenant aider à faire rouler l’économie, j’ai avisé beau-papa de faire de la place dans la pharmacie. On prend un verre à sa santé ! Tchin, Emma !